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Pour le socialisme, la République et la démocratie.
22 avril 2011

Les capitalistes veulent nous enchaîner à une dette qui n'est pas la nôtre

Les capitalistes veulent par le plan d'austérité qu'ils entendent nous imposer, nous enchainer à une dette qui n'est pas la nôtre. Et au nom de cela il faudrait renoncer à toute revendication salariale et principalement dans la fonction publique où la notion de service publique qui est un service rendu qui ne dégage pas encore de plus value, tout du moins directement, au sens où l'écrit Marx dans son livre le Capital.

En effet dans une société où le moteur principal est l'argent et son corrolaire la fabrication de la plus value dégagée essentiellement par le marché du travail. Alors  non seulement le travailleur  est actuellement lié intimement avec celui qui l'exploite (le capitaliste) mais encore de par l'interdiction qui est demandé à l'Etat par l'union Européenne et le Fmi de faire des déficits on demande tout simplement à l'Etat de se comporter comme n'importe quelle société où entreprise privée alors que la notion de rentabilité d'un Etat et des services publiques qui y sont liés est un nons sens. Car pour un service public la rentabilité ne peut se mesurer  par un simple rapport d'argent. Alors qu'en principe pour l'usager du service public est jusqu'à maintenant ce service était gratuit et ouvert à tous le gouvernement de par les différentes lois qu'il entend faire passer et en dernier lieu de par la réforme constitutionnelle qui vise à interdire les déficits celui-ci démontre bien qu'il entend faire du service public un service rentable. Alors on est en droit de se poser la question une école doit elle être rentable, un hôpital doit-il être rentable, le service public des impôts doit il être rentable etc.. La réponse est oui pour les spéculateurs et ceux qui détiennent des actions dans les diverses soiciétés car ils n'ont que comme modèle le capitalisme est son corrolaire la fabrication de la plus value. L'argent doit être immédiatement rentable et peut importe les besoins des travailleurs et de la population pourvu qu'ils puissent continuer à travailler pour eux.

 

Ben


 

 

L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES n°145

De deux choses l’une

Privatisations, assouplissement des conditions de licenciement, baisse des indemnités de licenciement, remise en cause des treizième et quatorzième mois des fonctionnaires, suppression d’aides sociales aux retraités, réduction de la durée et du montant des allocations chômage,hausse du ticket modérateur de la Sécurité sociale et baisse du remboursement des médicaments, suppression massive des emplois dans le secteur public…
Telles sont quelques-unes des mesures que « la troïka » est venue imposer au Portugal le 18 avril.
La « troïka », c’est le FMI, l’Union européenne, la Banque centrale européenne.
Leur mission ? Finaliser ce plan de rigueur d’une brutalité inouïe souscrit par avance par tous les partis politiques en échange d’une « aide » de 80 milliards d’euros, qui servira, pour l’essentiel, à renflouer les banques et à garantir leurs profits spéculatifs. Ce plan portugais ne fait que reprendre celui initié il y a quelques mois en Grèce. La Grèce, elle, est déjà plus loin. Trois ou quatre plans de rigueur n’ont pas suffi. Il y est question aujourd’hui de « restructurer la dette ». Pour parler clair : de déclarer la Grèce en état de faillite.
Concernant la France, le FMI déclare sa volonté de voir « aboutir le projet de révision constitutionnelle présenté en mars en Conseil des ministres en vue de lois-cadres d’équilibre des finances publiques ».
Donc, le FMI,présidé par le « socialiste » Strauss-Kahn, appelle de ses voeux une réforme constitutionnelle… dont le Parti socialiste dit ne pas vouloir.Contradiction ?
Aucune, hélas ! Car le principal reproche adressé par le Parti socialiste à la réforme constitutionnelle de Sarkozy, c’est qu’elle ne va pas assez loin et qu’elle n’est pas assez efficace .
De deux choses l’une.
Ou bien accepter la logique de la dictature d’une dette qui n’est pas celle du peuple et de « déficits » creusés par le seul renflouement des spéculateurs et capitalistes. C’est mettre le doigt dans l’engrenage qui conduit à organiser la liquidation des droits et des garanties de la classe ouvrière. C’est mettre le doigt dans l’engrenage qui conduit à l’instauration d’un ordre corporatiste, interdisant aux travailleurs et à leurs organisations de revendiquer et de négocier librement.
Ou bien rester sur le terrain du mouvement ouvrier et de la démocratie, et donc combattre un projet liberticide qui n’est ni amendable ni négociable.
C’est ce que font les milliers de travailleurs et de militants de toutes tendances, élus, délégués syndicaux qui signent l’appel du Parti ouvrier indépendant pour dire : non à la réforme constitutionnelle,non au diktat des déficits publics, non à toute forme d’union sacrée scellée autour du remboursement de la dette et du respect des « équilibres budgétaires ».
Pour le Parti ouvrier indépendant, ce non à la réforme constitutionnelle a valeur d’engagement à combattre, sous toutes les formes,pour aider à la réalisation de l’unité des rangs de la classe ouvrière et de ses organisations afin de faire prévaloir chacune et toutes les revendications.
Un mouvement pratique qui se dresse contre le corporatisme et la dictature de l’Union européenne, et ouvre la voie à la reconquête de la démocratie.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI

Cet article a été publié le 20 avril 2011

 

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